Pour finir concernant le travail du métal, l’état de surface du bronze a ensuite été patiné afin d’y apporter des reflets bleutés, faisant bien sûr écho à la couleur de la mer. Cette étape achevée, j’ai également ajouté des petites sphères de cuivre, crées en amont et polies ou teintées naturellement par surchauffage, sur le luminaire Méra. Elles rappellent ainsi les perles de l’océan, véritable richesse visuelle et symbolique.
Enfin, j’ai intégré comme touche finale une feuille de papier au luminaire Éphyra afin de diffuser une lumière plus douce, rappelant les rayons du soleil filtrés à la surface de l’eau.
Ce choix de matériau n’est pas anodin, car cette feuille est fabriquée à partir d’algues toxiques envahissantes qui sont à la base d’un véritable problème environnemental en France comme ailleurs.
Sa métamorphose en élément artistique allie ainsi démarches créatrice et écologique, et termine de lier intrinsèquement mes œuvres à l’océan.